Mur: planches contactes
Attraverso la finestra / work in progress
https://www.instagram.com/attraversolafinestra/
Capturer chaque jour la même chose, la même vue d’un même lieu ou d’un même objet, à la même heure, pour célébrer le passage du temps – expérience rendu célèbre par Paul Auster dans Smoke et Brooklyn Boogie – est une pratique photographique récurrente et assez conventionnelle maintenant avec les réseaux sociaux. Cela permet de préciser par l’image et la répétition que l’on se retrouve à un endroit afin de le rendre familier. De montrer et d’estimer que ce que l’on voit est possiblement intéressant pour un.e autre et que l’on s’astreint volontairement à en faire une prise de vue pour la publier spécifiquement toujours depuis ce même endroit et au même moment de la journée. L’abonnement à un compte permet de recevoir l’image automatiquement dans le flux des autres. La visite du profil ouvre alors une grille infinie d’une même photo mainte fois répétée mais toujours différente.
Daniel Arasse disait que dans « contempler », il y avait le mot « temple ». De « templum » chez les Romains. Ce carré ou ce rectangle qu’ils dessinaient dans le ciel avec des bâtons « pour y voir comment y passeraient les aigles ». Lorsque je suis à Groix, la fenêtre au-dessus de mon lit me permet de voir le temps qui passe et surtout le temps passer. C’est mon carré romain, c’est la contemplation que j’expose dès que je prends mon téléphone pour immortaliser les nuages, les oiseaux ou les avions qui défilent devant mes yeux à peine ouverts, à travers la fenêtre. Celle qui dit où je suis et ce que je vois. Mais aussi celle de mon iPhone ou celle de la personne qui regarde la photo depuis son mobile ou sur son ordinateur. Une mise en abîme phénoménologique éphémère et fragile. Comme des vues de mers acccrochées au plafond ou comme des cadres de tableaux de ciels dans la main. Que j’active ou réactive lors de ma présence sur l’île.
#IleDeGroix / update
Depuis quelques années maintenant, je cartographie l’île de Groix en Bretagne à travers des prises de vues à mi-chemin entre l’imagerie touristique et artistique d’Instagram. Présentées comme dans un carrousel de diapositives, le lien formel est évidemment volontaire, ces photographies quadrillent le micro- territoire de cette île du Morbihan (14,82 km2) et interrogent la question d’un lieu insulaire, fermé, bouclé, dont l’espace temps circulaire est lié aux saisons, aux marées et aux déplacements de ses occupant.e.s en circuits courts. Y reviennent en boucle et de façon aléatoire – comme dans une vie en autarcie – des ciels, des marines, des intérieurs, des extérieurs issus de nombreuses rencontres avec la nature, la ligne d’horizon et les phares. Et souvent l’Histoire aussi.
English version by Google
Fiche PDF du projet
http://www.iledegroix.bzh
#Behindthewheel project / work in progress / #FeedRacing
#DesStadesDesVolcans / shooting / work in progress
Après trois ans de récoltes, « Des stades, des volcans » arrive possiblement à terme avec une série de photographies et un projet de publication pour 2019.
Deuxième séance de shoot après une première en mars dernier.
#Behindthewheel project / work in progress / #ParisEPrix
#IleDeGroix / update
#Archipels / work in progress
#Behindthewheel project / work in progress / #ParisEPrix
#Archipels / work in progress
Cartographie : les îles
Projet photographique, série en cours, 2015 – 2017
#Behindthewheel project / work in progress / #MettetRX
L’autre possibilité d’une île
Diptyque photographique, tirage numérique, 2015
PicsUp – Le Bal
Le travail photographique déployé autour du projet « Pics Up » du Bal et de la Fabrique du Regard interroge la notion de cadrage/débordement (formule largement empruntée du jargon rugbystique). Au-delà de la mise en abîme qui ressort du processus même des Pics Up, j’ai choisi d’interroger l’élargissement de ce que le photographe laisse à voir aux spectateurs.
Basé sur une série de photographies que je fais actuellement pour le carrousel « Île de Groix » (un projet qui interroge la question du lieu insulaire, fermé, bouclé, dont l’espace temps circulaire est lié aux saisons, aux marées et aux déplacements perpétuels de ses occupants) et que j’ai décidé de réutiliser dans une mise en perspective qui donne à voir « l’autour » de la photo, l’élargissement du décor en lieu et place des prises de vue originales. En fait cette série est une suite de clichés doublement formatés : des Polaroïd ensuite diffusés sur Instagram. Où comment tenter d’inscrire ce projet dans une réflexion autour de cette imagerie banalisée par le cadrage carré du Polaroïd et renforcée par la diffusion et les traitements visuels automatisés d’Instagram. Ce que donne à la fois cette uniformité et cette redondance aux images publiés mais aussi leurs ultra-contemporanéités dû aux usages des utilisateurs de ce réseau social (ici à l’instar du touriste). Par leur utilisation pour « Pics Up » j’ai choisi d’interroger justement cette vision ordonnée en la décontextualisant tout en la recontextualisant. Montrer que le monde représenté en son temps par les Polaroïds et maintenant par l’amas de photos « Instagramisées » ne se limite pas à ce format carré et que le cadrage photographique élargie existe encore.
Vues de l’exposition sur les berges de la Seine, Paris, juin 2015
C’est la photo de Pen-Men que le Bal a retenu
Shoot your goal
Cela faisait un moment que je voulais participer à http://www.shootyourgoal.com projet participatif de Pierre Schwartz soutenu par Ville Ouverte.
Voilà c’est fait. Prise hier en rentrant du Stade de France, ça ne s’invente pas.
Je sortais d’un match de rugby et j’ai aimé l’ambiguïté de ces buts avec les grandes barres de soutien du grillage derrière qui font autant penser à du rugby qu’à du football.
http://www.shootyourgoal.com/one_goal.php?id=80
This is an insight
I’m waiting for the night to fall
Dark are the days
Entre autre
Home
En refaisant la home de mon site général, je me suis dis qu’un petit espace pour les photos serait le bienvenue.
En effet je n’ai jamais considéré la recherche photographique comme un travail à part entière dans abcreation, donc du coup je suis souvent frustré par la non-monstration de certains clichés.
Du coup en ouvrant ce photoblog sur mon site, je peux à la fois mélanger des photos sans importances, des choix non-exhaustifs, des photos de travail, des photos comme ça, sans trop me soucier de leur statut. Si certaines se retrouvent être des « photos-photos » abcreation tant mieux.
Il me reste encore du trie à faire avant de pouvoir mettre en ligne toutes celles que je souhaite. Je le ferai au coup par coup.
Il ne me reste que quelques jours pour finir mon film (par de-là) la clôture, et faire le listing des films d’étudiants pour pocketfilm.
J’ai abandonné mon projet de soutenir ma canditure pour partir à Montréal en 2007. Pas la tête ni l’énergie en ce mois de juillet pour constituer un dossier digne de ce nom. On repousse tout en 2008 pour mon projet de livre…
Hyper ballad
« Nous habitons sur une montagne
Là-haut au sommet
La vue est magnifique
Du sommet de la montagne
Chaque matin je marche jusqu’au bord de l’abîme
Et j’y jette de petits objets comme :
Des pièces d’automobiles, des bouteilles et des couverts
Ou tout ce que je trouve par terre aux alentours »
Bjork « Hyper ballad » 1995.
Aujourd’hui j’ai ramassé en photo, tout ce que Bjork avait jeté.
J’ai les doigts complètement gélés.