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Ce matin, 7h30 #Wrach
— aurélien bambagioni (@abf1) October 18, 2021
Bruine et pointes de vent à 20 nœuds.
Tout est barricadé. Le vent siffle. La pluie s’installe.
Une nouvelle résidence d’artiste commence. À l’économie et à la surveillance du bâtiment, plus seulement à celle de l’horizon. Celle que j’attendais vraiment. pic.twitter.com/imXXsN3XNS
#OnThisDay / Twitter
Je suis ici sur l’île de Wrac’h depuis une semaine déjà. Une vie au grès des marées et du temps long. Seul dans mon phare. https://t.co/5XYhjp2SFW
— aurélien bambagioni (@abf1) October 17, 2021
#Roc’hGored / podcast d’une résidence

J’ai décidé de témoigner de mon temps de résidence sur Wrac’h par la voix, sous forme de podcast. Comme un gardien de phare qui garde le contact avec la terre par la radio. Exclusivement, chaque matin, chaque soir. Alors comme lui, tous les jours, dans la mesure des possibilités que m’offrira le panneau solaire pour recharger tous mes appareils, j’essayerais de publier un épisode.
Roc’h Gored
Podcast d’une résidence d’artiste dans la maison-phare de l’île Wrac’h dans le Finistère nord. Le nom de cette île en Breton ? Roc’h Gored.
Saison 1, octobre 2021
Sur Apple Podcasts
https://podcasts.apple.com/fr/podcast/roch-gored/id1590017857
Sur Spotify
https://open.spotify.com/show/1rIYLIKbMoshjaWUgE238x?si=c1bb6a9a1407435f
Île Wrac’h / Résidence
« Aurélien Bambagioni arrive sur l’île Wrac’h comme gardien du phare, du temps et de l’horizon. Sa venue avait été initialement prévu en mars 2020 et annulé à cause du confinement dû à la pandémie de Covid 19. Il était programmé dans un premier temps que la résidence se fasse en compagnie d’Anaïs Marion pour travailler sur leur projet d’exposition « L’archipel des sentinelles » pour le musée national de la Marine à Rochefort. Depuis, l’exposition étant en place jusqu’au 31 décembre 2021, Aurélien se présente seul pour continuer ses recherches autour du paysage, de l’insularité, des phénomènes météorologiques et des éléments de signalisation issue du génie civile. Comme à son habitude il va capter le temps et s’inspirer du site grandiose de l’Aber Wrac’h pour préparer entre autres, une exposition dans la maison-phare à l’été 2022. »
Je suis dans le Paris-Brest. Je vais enfin découvrir le bout du bout. Ou du moins de son nez. Cette petite île et sa maison-phare. Et la vie si longtemps lu, vu et entendu dans les correspondances et témoignages des gardiens de phares. En moins rude évidemment. Mais sans trop de luxe non plus. Pas d’eau potable, peu d’électricité (un seul panneau solaire pour tout mon attirail de travail à tenir charger en permanence), pas de chauffage, pas ou peu d’Internet. Et surtout l’accès à terre ou à l’île à pied, exclusivement à marée basse. Je dois passer aujourd’hui à 15h. Avec une brouette pour mon baluchon de résident. Pour les courses, hormis les bidons d’eau pour boire et cuisiner, il va falloir composer avec les marées et les horaires d’ouverture de la supérette du village en face de l’île. Et cette semaine même si le soleil semble vouloir m’accompagner, la mer elle sera haute chaque matin. D’habitude je dois composer avec les horaires de bateaux pour aller ou rentrer de Groix. Ici ce sera presque uniquement la nature qui me guidera. Je vais tenir le cahier météo, surveiller les feux de l’Aber s’allumer et faire des quarts. Filmer et allumer la radio. Et remercier d’ores et déjà l’association Îles et Phares du Pays des Abers qui m’accueille pour ce séjour de recherche et de création qui débouchera sur un deuxième temps en juin 2022 et une exposition l’été prochain.
#OnThisDay / Twitter
#jeudiphoto avec @abf1 depuis le dispositif de la salle des sculptures du musée à #rochefort
— Musée national de la Marine (@museemarine) August 12, 2021
🎬 Pour tout connaitre sur l'exposition à voir la rencontre en ligne des artistes https://t.co/9HvjrNB7Z4 https://t.co/w0rYkM0HTA
Fête de la mer et des littoraux 2021 #L’ArchipelDesSentinelles
Le musée national de la Marine participe ce week-end aux évènements autour de la fête de la mer et de littoraux 2021. Après une projection en nocturne de mon film Fàros lors de la nuit des musée la semaine dernière, cette fois-ci Anaïs et moi-même avons été convié à une table ronde animée par Charlotte Drahé, administratrice et conservatrice du musée à Rochefort, pour parler de notre travail en amont de cette fête de la mer. À l’origine cette rencontre avait été planifié avec du public à Rochefort. Elle s’est déroulée sur Zoom et sur Facebook Live et est maintenant archivée sur YouTube.
http://www.musee-marine.fr/content/rochefort-rencontre-en-ligne-avec-les-artistes
#AllThoseMoments #54 / watch on Facebook
#TheLandscapeIsChanging / work in progress
#OnThisDay / Twitter
Derniers jours pour l’exposition « Les écotones, le musée des petits oiseaux » @Rurart @LePassagerCAM où est présentée une partie de mon travail autour des sports mécaniques et de l’architecture des circuits. Des photos mais aussi @margotlaffite dans le film « La Reine Margot ». pic.twitter.com/pPsq5TQdYw
— aurélien bambagioni (@abf1) July 2, 2021
#OnThisDay / Twitter
Journée passée à optimiser et régler
— aurélien bambagioni (@abf1) May 21, 2021
« Les Cyclopes » au cœur de « Fàros » dans la salle des sculptures @museemarine. Mes deux dispositifs de l’exposition « L’archipel des sentinelles » qui vient enfin d’ouvrir à #Rochefort. @LHERMIONE_SHIP est encore là visible par la fenêtre. pic.twitter.com/9gT8MPJuet
Stories 2.0 #legacy / watch on Instagram
Exposition #L’ArchipelDesSentinelles
L’archipel des sentinelles est enfin en place. Le montage de notre exposition à Anaïs Marion et moi-même au musée nationale de la Marine de Rochefort s’est effectué cette semaine. Deux ans de recherches et de travail. Une ouverture programmée aujourd’hui. Et puis non. Le musée reste fermé jusqu’à nouvel ordre.

Maglia MMXXI #artistsfootballplayers
Cette semaine Paolo Del Vecchio était invité en workshop à l’école supérieure d’art de Poitiers pour travailler avec quelques-un-es de mes étudiant-es. Membre de la Squadra Diaspora avec le numéro 27, je n’ai pas résisté à participer moi aussi à la création d’un maillot pour la Federation of Artists Football Players, autre projet du jeune artiste footballeur.
Roma
+
Foro Italico
++
Stadio dei Marmi
+++
Stadio olimpico di Roma
++++
Federation of Artists Football Players @paolo.del.vecchio workshop @eesi_ecole_art
= Maglia MMXXI
© Aurélien Bambagioni / ADAGP, 2021
Amer #L’ArchipelDesSentinelles / Exposition 2K21
Aurélien Bambagioni, Amer, 2021 © Aurélien Bambagioni / ADAGP, Paris, 2021
Comeback #824 / work in progress
#DesStadesDesVolcans @residence.access
Parallèlement à l’exposition Melting Point* qui débute ces jours-ci au Bel Ordinaire à Pau, j’ai été invité une semaine à présenter un projet sur le compte de la résidence Instagram spécialement créée pour les 20 ans du Festival Accè)s(.
J’y ai présenté Des stades, des volcans dans une version spécifiquement adaptée à l’interface du réseau social. Deux images à slider, un stade, un volcan. Deux séries par jour pendant 7 jours. Avec un texte.
C’est la première fois que cette collection de coquillages sortait de l’atelier.


𝗗𝗲𝘀 𝘀𝘁𝗮𝗱𝗲𝘀, 𝗱𝗲𝘀 𝘃𝗼𝗹𝗰𝗮𝗻𝘀
Présentés comme des bijoux, ces coquilles vides sont autant des visages de nos villes que des figures de nos paysages. Leurs prises de vue s’articulent autour de deux éléments architecturaux majeurs. L’un naturel, héritier et témoin de la construction terrestre, symbole de la puissance de la Terre, 𝗹𝗲 𝘃𝗼𝗹𝗰𝗮𝗻. L’autre, totalement sorti de l’imaginaire humain où se cristallise le feu des dieux contemporains, 𝗹𝗲 𝘀𝘁𝗮𝗱𝗲.
Le coquillage, emblème du phénomène géologique de fossilisation, devient marqueur de l’Anthropocène et nous rappelle que les stades et les volcans sont formellement et analogiquement liés. Fermés ou totalement ouverts sur le ciel, au repos la majorité de leur temps, ils émergent de l’horizon.
En fusion et en éruption par épisodes, le stade est ainsi l’architecture moderne la plus volcanique qui soit. Encore plus depuis que la pandémie de la 𝗖𝗼𝘃𝗶𝗱-𝟭𝟵 qui touche la planète entière, l’ai réduit littéralement à l’état de volcan endormi.
#OnThisDay / Twitter
En chantier 🚧 #Comeback #822 IRL #MeltingPoint #LeBelOrdinaire
— aurélien bambagioni (@abf1) October 2, 2020
📸 @larevuevue pic.twitter.com/rmNK6MLtae
#AllThoseMoments #53 / watch on Facebook
All_those_moments#53
Publiée par Aurélien Bambagioni sur Lundi 7 septembre 2020
Fort de Souville #EternalSeptember #2020


#AllThoseMoments #52 / watch on Facebook
All_those_moments#52
Publiée par Aurélien Bambagioni sur Vendredi 26 juin 2020
Stories of old
Il y a vingt ans exactement, j’ai vécu au Japon pour la première fois pendant plusieurs mois. J’accompagnais Laure Tixier, résidente à la Villa Kujoyama, à Kyoto. Ce séjour japonais a complètement ancré ma manière de travailler. J’étais jeune artiste. Je me retrouvais dans un pays dont j’avais toujours fantasmé la langue, la musique, les traditions, les paysages et la technologie. J’avais préparé mon voyage en m’achetant ma première caméra DV. Plus de 1500€. Toutes mes économies de l’époque. Une Sony DCR TRV8. Je l’ai malheureusement noyé lors d’une chute dans la rivière Kamo-gawa de Kyoto à la fin de l’été. Lors d’un tournage avec des acteurs. Ce qui a pratiquement scellé le sort de mon rapport à l’écriture d’histoires et à la direction d’individus dans des films.
Quelques mois plus tôt, j’avais initié un projet de web-tv, nous étions en 2000 au moment de la première bulle Internet. Je prévoyais de développer ce projet au Japon. Raconter des histoires en filmant autour de moi et les rapporter au monde en les publiant en ligne sur mon site Internet. Chose qui semble complètement banale en 2020. Mais qui était une vraie nouveauté à l’époque. YouTube n’existait pas. Ni Facebook, ni Twitter, ni Instagram.
J’ai ainsi créé le projet « Stories » en mars. Et complètement trouvé sa forme très vite en arrivant au Japon en mai 2000. Plan fixe. Sans début ni fin. De ce que je trouvais exceptionnel autour de moi, dans ce que je voyais, dans ce que je vivais, dans ce que je croisais. Je ne précisais que le lieu de captation. Je filmais comme si mon bras était équipé d’une webcam. Pour pouvoir compresser l’image sans perdre en définition. Qui était celle d’un timbre poste une fois en ligne. J’utilisais la ville comme cheffe opératrice. Mon œil était celui d’un artiste français qui découvrait un autre monde. Je portais le regard d’un touriste mais je n’en avais ni les gestes ni les attitudes. J’apprenais à travailler tout en restant fasciné sur ce qui se déroulait devant moi. J’étais en train de devenir ce qui me définit, un capteur d’images. Témoigner et rapporter.
Le titre et le propos de ce travail ne s’invente pas : je faisais simplement ce qui est devenu depuis quelques années un lieu d’expression commun pour des millions de personnes chaque jour à travers les réseaux sociaux. Je faisais des stories.
Ce travail a été montré par Reiko Setsuda à mon retour à Paris. Après quelques années, ces petits films ont changé de support et de noms avec leurs passages sur Facebook, même si le terme et le processus n’avait toujours pas été « inventé » par les géants du Web. Ils sont devenus des moments.
Pendant cette période de confinement, j’ai commencé la remasterisation de mes anciennes histoires. Je les réactive dans un premier temps là où elles sont censées avoir plus leur place. Sur Instagram. En mettant l’accent sur l’aspect historique de ce travail. Je les déconfine symboliquement aujourd’hui et je continuerai leur re-publication tout au long de l’année 2020.
2000 / 2020 / 2.0 Let me show you the world in my eyes : s.t.o.r.i.e.s.2.0
https://www.instagram.com/p/B_pqHiEnm-y/