Squadra Diaspora VS l’Équipe de France des écrivains

Pour la sortie de résidence de Paolo Del Vecchio en tant qu’artiste et joueur du FC Metz (une première à ma connaissance dans le monde de l’art et du football professionnel en France), une performance de la Squadra Diaspora était organisée comme à chaque saison, cette fois contre l’Équipe de France des écrivains. Je fais parti de ce projet depuis le deuxième match de la Squadra en 2019.

#Bretagne Magazine / read

L’été c’est aussi la saison des magazines hors-série. Comme celui du Télégramme autour des phares bretons, où mon exposition à Wrac’h l’été dernier, et notamment le Comeback IRL #843, illustre parfaitement l’article autour du « phare des artistes ».

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RAAL – La Louvière @SquadraDiaspora #27

Le mois de juin 2023 est très sportif. Après Le Mans il y a quelques jours, aujourd’hui voici une nouvelle sélection pour l’acte 5 de la performance artistico-socialo-historiquo-sportive de Paolo Del Vecchio. Nous nous sommes retrouvés cette fois en Belgique autour d’une journée très émouvante, comme à chaque rassemblement.

Et nous avons gagné le match aux tirs au but.

Squadra Diaspora V – Belgium Edition 2023 © photo Squadra Diaspora

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#BehindTheWheel project / work in progress / #LeMans24

Retour sur le circuit des 24h du Mans pour cette édition du Centenaire pour reprendre le projet photo Behind The Wheel, là où il a commencé en 2007. Et remarquer que beaucoup d’attitudes chez les spectateurs ont changé. Ils shootent les voitures avec leurs téléphones mobiles plus qu’ils ne regardent la course. Ce qui pour ce projet ne m’arrange pas du tout.

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Fiche PDF du projet

http://behindthewheel.abcreation.net


   

#Cosmoworld / watch

Puisque pour l’exposition « Couples » à la galerie Analix Forever à Genève, Laure Tixier a fait le choix de montrer mon film « Cosmoworld », j’ai opéré une remasterisation du film initial, daté de 2002. Passage du format 720 SD à un format HDV1080 recadré en format 16/9. Enfin le film laisse définitivement sa bande son pour devenir muet. Ou plutôt pour laisser la liberté à chacun-e de se raconter ses propres histoires en regardant le film. Merci à Janet Biggs de m’avoir convaincu de laisser vivre notre imagination sur ces travellings oniriques. Plus de 20 ans après sa première présentation à Tokyo, « Cosmoworld » trouve enfin sa place et sa forme parmi mes autres films.

« Film d’ameublement rejoignant les théories musicales de Brian Eno en prolongement de celles d’Eric Satie et de Claude Debussy au début du siècle dernier, ce film met en pratique une méthode de travail récurrente dans les productions filmiques d’Aurélien Bambagioni : dompter les nombreuses possibilités hasardeuses offertes par notre environnement quotidien pour mettre en place un univers fictionnel souvent créé par l’exploration et la déambulation, tout en tirant partie de la mécanique des choses pour donner du mouvement à ses films. »

Cosmoworld, 10mn, vidéo numérique (film remasterisé en format vidéo numérique HDV1080 en 2023), couleur, sans son © Aurélien Bambagioni / ADAGP, Paris 2023

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Exposition #Couples

Exposition du 14 février au 14 avril 2023
Vernissage le mardi 14 février.

Galerie Analix Forever, sur une proposition de Barbara Polla

Avec Atsoupé & Alexandre D’huy, Rachel Labastie & Nicolas Delprat, Laure Tixier & Aurélien Bambagioni

Comment vivre en couple si ce n’est en créateurs, en créatrices qui créent et qui soutiennent la création ? Comment connaître l’autre si ce n’est parce qu’iel crée ? Sublimer l’art de celle ou celui qu’on aime, n’est-ce pas la plus grande preuve d’amour ?

Trois couples d’artistes ont accepté de jouer le jeu. Chacun.e a choisi les oeuvres de l’autre et lui sert de commissaire. Chacun.e écrit sur le travail de l’autre, élabore, magnifie. Chacun.e a choisi l’espace pour l’autre, et la meilleure manière d’installer, accrocher, éclairer ses oeuvres.

Trois couples d’artistes vivent tous ensemble une nouvelle expérience de couple.

Livret et textes curatoriaux téléchargeables ici

Aurélien Bambagioni, Comeback #862, photographie © Aurélien Bambagioni / ADAGP, Paris 2022
Laure Tixier, Siphonophores, Porpema 2 stade 2, aquarelle sur papier © Laure Tixier / ADAGP, Paris 2002

   

Portfolio #LeTriangleDesFeux

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#OnThisDay / Twitter


   

Exposition #LeTriangleDesFeux

Le triangle des feux

Lors de mon premier temps de résidence dans la maison phare de l’île Wrac’h en octobre 2021, j’ai pu me familiariser avec l’environnement de l’Aber Wrac’h. Seul au milieu des éléments à scruter l’horizon. Je l’ai respiré, je l’ai écouté, je lui ai parlé. Et j’ai tenu un podcast de bord à chaque séjour sur l’île : « Roc’h Gored » du nom de l’île Wrac’h en breton.

J’ai tout de suite imaginé un triangle des feux de l’Aber avec la maison phare de Wrac’h et ceux visibles depuis la petite île : le phare de l’île Vierge situé à quelques milles nautiques et celui de Lanvaon, dressé à un kilomètre dans les terres vers Plouguerneau, dans l’axe du fanal de Wrac’h. C’est devenu le fil rouge de mon projet d’exposition. Et son titre aussi.

Trois films ont émergé de cette année de recherches et de création puisque je suis revenu ici en mai et juin 2022.  « Le triangle des feux » du nom éponyme de l’exposition, « La tempête » et « TUBA ». Cette trilogie dessine un triangle. Au sens visuel du terme. Trois angles d’approches du territoire. Trois manières différentes de regarder ses phares.

« Le triangle des feux » se classe dans ce que j’appelle mes films d’ameublement. Ou mes films Wikipédia. Entre la fiction et le documentaire, il pose le cadre de ma résidence. De son côté, « La tempête » s’éprouve. Même si la version proposée ici ne dure qu’1h45, le film original, tourné lors de la première tempête de la saison en octobre 2021, court sur 4h30. Ce film a lui seul pourrait représenter le temps long du métier de gardien de phare. Il symbolise en tous les cas ma résidence et ma résilience face aux éléments naturels et à la solitude lors de ces différents séjours. Enfin « Tuba » met en avant l’architecture vertigineuse des phares et plus particulièrement celle du phare de l’île Vierge, le plus haut d’Europe, dans toute sa puissance, sa majesté et son rayonnement. 

Mais un phare ne serait rien sans les hommes et les femmes qui les ont imaginés, qui les ont bâti et qui les ont habité. Aussi la pièce « Une longue vue, de longues vies » vient rendre hommage à celles et ceux qui les ont gardiennés. Dans la salle principale du phare de Wrac’h, une longue vue gravée des noms des derniers gardiens et gardiennes des trois phares de l’Aber Wrac’h, célèbre leur travail et leur mémoire en les sortant de leur anonymat. Cet instrument d’observation de l’horizon nous projette en arrière, dans des gestes perdus des gens de la mer et vient comme une plaque commémorative, nous dire qu’ils auront été les derniers. Les derniers d’un métier abandonné autant que les lieux pour lesquels ils auront beaucoup sacrifié. Lire leurs noms et regarder autour de soi à travers leurs réminiscences du passé. Mais aussi regarder devant, par la porte du phare ouverte vers la mer infinie.

L’exposition met surtout en avant des « points de vues » sur les lieux de l’Aber que j’ai visité lors de mes différents temps de résidence, en exploitant la carte de médiation présente sur le sol du phare. Comme sur un tapis de jeu ou d’éveil pour les enfants, j’y ai apposé des petits palets en bois, blancs et bleus, symbolisant les points de géolocalisation dans les applications mobiles. C’est la version « In Real Life » d’un projet photographique en cours depuis 2009, où je cartographie mes passages quelque part par une prise de vue satellitaire à travers mon iPhone et que je publie sur Internet en temps réel. Un de ces Comeback, le 843ème qui correspond à la photo prise à mon arrivée à Wrac’h, est aussi proposé en tapis de sol dans une forme plus importante à l’entrée du phare, dans le sas en pierres taillées. Dans l’axe de la longue vue, de la porte et de la mer Celtique. Ce point place le visiteur, dès son arrivée dans l’exposition, dans la position de l’artiste puisqu’il est lui-même en quelque sorte géolocalisé, in situ.

Les productions de l’exposition ont reçu le soutien du Conservatoire du littoral, de la Communauté de communes du Pays des Abers et de la ville de Plouguerneau. Le film « Tuba » a plus particulièrement fait l’objet d’une convention avec le Conservatoire du littoral et de la Communauté de communes du Pays des Abers. Le phare a été privatisé et le tournage encadré par l’Office du tourisme. 

Remerciements chaleureux à l’association Île et Phares du Pays des Abers pour la résidence d’artiste et pour l’exposition.

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#Roc’hGored / podcast d’une résidence – Saison 2

Nouvelle saison pour le podcast Roc’h Gored avec la deuxième et dernière partie de ma résidence entamée à l’automne dernier. Du printemps 2022 pour le premier épisode de la saison 2, avec un retour au Pays des Abers pour tourner le troisième film de ma trilogie sur ce triangle des feux jusqu’à l’été et le montage de l’exposition pour le dernier épisode. La conclusion d’une année exceptionnelle, seul dans le phare de l’île Wrac’h, face à l’horizon, en mode Verstohlen, si cher à la philosophe Cynthia Fleury.

Sur Apple Podcast

https://podcasts.apple.com/fr/podcast/roch-gored/id1590017857

Sur Spotify

https://open.spotify.com/show/1rIYLIKbMoshjaWUgE238x?si=84324e5fb7aa4796

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