A day in life

A day in life, une journée avec Jacques Villeneuve

Ce film est le dernier élément à ce jour d’un travail mené autour de Jacques Villeneuve commencé en 2005 avec la publication du livre Une année sabbatique avec Jacques Villeneuve, la F1 en 2004.
Deux nouveaux composants ont pu être réalisé lors de l’épreuve de Clermont-Superbesse du Trophée Andros en janvier dernier. Une entrevue et plusieurs reportages écrits pour le site internet québécois OnRoule.ca et enfin un film de 35 minutes, tourné en HD, A day in life.

Sous-titré « Une journée avec Jacques Villeneuve », ce film s’inscrit dans une forme de narration que je développe depuis un certain temps déjà dans mes projets : capter la réalité d’un instant vécu tout en le transposant in fine dans un espace fictionnel afin d’en produire un récit.
Je voulais que ce film colle au plus près de l’événement. Que l’on puisse suivre de l’intérieure la journée d’un pilote en activité, lors d’une compétition sportive. Montrer enfin ce qui se passe derrière la lumière.
Discrètement.
Faire vivre cet espace-temps.
Mais le vivre avant tout.
Car A day in life c’est aussi un jour de ma vie.
Celui qui me fit passer d’une année sabbatique fantasmée collectivement avec mes amis du tout nouveau jv-lounge.com à un véritable rendez-vous avec Jacques Villeneuve. En tant que supporter, je ne m’en cache évidemment pas, mais aussi et surtout en tant que capteur d’instantanés.

Comme ce murmure final et magique où j’ai cru voir un mirage passé.
Non. C’était un futur bien présent.
La boucle est bouclée.

Shoot your goal

Cela faisait un moment que je voulais participer à http://www.shootyourgoal.com projet participatif de Pierre Schwartz soutenu par Ville Ouverte.

Voilà c’est fait. Prise hier en rentrant du Stade de France, ça ne s’invente pas.
Je sortais d’un match de rugby et j’ai aimé l’ambiguïté de ces buts avec les grandes barres de soutien du grillage derrière qui font autant penser à du rugby qu’à du football.
http://www.shootyourgoal.com/one_goal.php?id=80

Comeback#200

Voilà. Le 200ème Comeback est posté à peu près en même temps que la première bougie du projet est soufflée.

Chose amusante, j’espérais un screenshot plutôt spécial pour marquer le coup. Et bien c’est fait. En gare de Nîmes. Trois minutes pour immortaliser l’instant. Et puis le GPS n’a jamais voulu se locker à l’endroit où je me trouvais alors que, pendant que les datas se chargeaient, j’expliquais à ma fille qu’à Nîmes, il y avait la Maison Carrée et des arènes romaines. Et là surprise… Le petit point n’a jamais voulu bouger malgré les relances. Tant pis, c’est un vrai-faux Comeback mais tellement heureux que ça valait bien la peine de le publier, non ?
Voilà pour l’anecdote.

Après, ce projet est pour moi une vraie écriture liée au déplacement, à la déambulation et au tourisme. Un modèle rhizomatique mais avec un centre. Celui-là même où je me trouve au moment de faire la photo. Un témoignage autre qu’une simple vue frontale de ce que j’ai vu mais bien celle environnementale et totale d’où je me trouvais. Un « je suis passé par-là » numérique.
Sorte d’architecture augmentée de mes passages spécifiques (je fais un Comeback uniquement dans les endroits où je reste, où je passe pour une raison précise) je me plais à penser qu’un jour, ce travail puisse délivrer une vision extra-terrestre de mes allées et venues. Car on revient toujours au même endroit après en être parti. Et un jour on y reste.
Comeback

https://twitter.com/abcreation

All those moments

Cela faisait longtemps que je cherchais à utiliser mon compte Facebook que je n’utilisais pas. Depuis février, à petites doses car tous ces moments sont rares à saisir, j’ai lancé le projet All those moments, des vidéos de 30″ filmées avec l’iPhone et publiées instantanément sur mon mur.

C’est un projet dans la lignée des stories, commencées il y a tout juste 10 ans jour pour jour à Kyoto au Japon, en mai 2000.
All those moments se veut l’aboutissement d’une méthode de tournage et d’une façon de montrer des choses.
Le téléphone et FB s’enchainent plutôt bien pour ça.
Il faudrait juste que j’invite plus d’amis. (Mais ce ne sont pas tous mes amis, voilà mon problème.)

(Pour celles et ceux qui veulent savoir et qui ne savent pas pourquoi)
Et mon moment préféré à ce jour. Commentaires inclus.

 

Collector

Je viens de récupérer mes droits d’exploitation sur mon livre Une année sabbatique avec Jacques Villeneuve.
Il est désormais épuisé et donc tout ceux qui en possèdent un exemplaire peuvent le mettre sous verre.
Après cinq ans, il n’en reste plus que 300 exemplaires.
Dans des caisses, à l’atelier. En bas.

Voici un extrait de la page de présentation du livre sur le site de Stanké, la maison d’édition.

Facebook, Issuu, Twitter, Flickr : my abcreation ?

Girls, boys, arts, pleasure
Girls, boys, arts, pleasure
Paninaro, Paninaro, oh oh oh
Food, cars, travel, food, cars, travel, travel

Pet Shop Boys, Paninaro ’95

Cela fait à peu près un an que j’ai commencé à écrire ce qui suit en caractère gras, notamment pour préciser mon point de vue sur les sites communautaires de partage de données et puis j’ai laissé tombé, occupé par d’autres écritures.
Je voulais surtout dire à l’époque que je ne voyais pas l’intérêt de partager abcreation en dehors de ses sites parents, .net et .org et que j’avais de bonnes raisons (artistiques, politiques et d’amour propre au demeurant) de résister.
Et puis une année est passée avec son lot d’expérimentations professionnelles et pédagogiques pour d’autres projets qu’abc et je crois maintenant qu’un nouveau souffle est (peut-être) possible pour abcreation à travers ces sites. Je dois bien finir par me l’avouer et ne plus chercher à me cacher derrière ma propre histoire du médium internet.

Petit flashback.

En 1996, abcreation s’est aussi fait sur cette idée qu’Internet pouvait aider à rendre quelqu’un célèbre.

Avec les modèles forts de l’époque, le héros de cinéma ou de télévision en tête, j’avais décider d’inventer une fiction globale en mettant en ligne une structure permettant de suivre de façon récurrente l’évolution artistique de mes projets sous forme de bandes annonces de films dans lesquels l’entité abcreation était un tout indissociable (j’étais à la fois acteur, créateur, producteur, etc mais avant tout effacé derrière le label (1)). Tous les mois était alors postée une nouvelle vidéo issue du projet général Coming Soon pour tenter de fidéliser les gens et de leur donner rendez-vous le mois suivant pour créer ainsi une attente et une fidélisation dans le but avoué de devenir une Pop-Art Star.(2)

Dans la tentative d’alors de répondre à une certaine esthétique relationnelle, j’ai pu constater dix ans plus tard que la différence primordiale entre un étudiant français d’une école d’art en france avec celle d’un étudiant américain d’une grande université américaine – l’un éduquer à faire du sens, l’autre de l’argent – était phénoménale.

Dès 1996, avec les moyens techniques et technologiques de l’époque (je sais ça fait ringuard), j’avais pu créer une communauté en ligne à travers un envoie de carte de certification et fidélisation par courriel autour d’une sorte de regroupement de collectionneurs potentiels d’images abcreation téléchargées depuis mon site de l’époque (http://www.art.fr/abcreation de 1996 à 2000).(3)

De l’idée de véhiculer de l’art gratuitement par les réseaux bien avant la licence Creative Commons et bien avant l’explosion économique du marché de l’art…(4)

Mais tout cela trop tôt, sans assez de réseaux ni de réseau, sans technologie avancée, sans mobilité. Et sans amertume aujourd’hui. Après tout, je n’étais pas ingénieur informatique et je ne voulais faire que de l’art. Avec les outils de mon temps. Et bien je vais donc continuer ! Tout en cherchant un équilibre et un sens à l’évolution d’abcreation à travers le réseau.

(1) What is ABC ? 2000, définition manifeste.
(2) I wanna be a Pop-Art Star, 1998, installation, slogan adhésif, PLV.
(3) Collection à 56ko, 1996 / 2000, carte de membre abcreation, e-mailing-art.
(4) Système, 1998, installation, schéma mural, adhésif.

Prétention supplémentaire : mon attirance pour le sport automobile m’a fait ouvrir en 2000 un site sous la forme de chroniques hebdomadaires classées par hiérarchisation temporelle, autour de My Formula 1 World Championship.
Mon championnat à moi où je donnais mon avis sur mon hobby seul dans mon coin !
Quatre années avant la démocratisation des blogs…

 

Amusement #4

Le nouvel Amusement vient de sortir, dédié à l’internet-objet et aux arts numériques. C’est le premier magazine au monde qui propose une puce RFID pour permettre d’avoir des compléments d’informations via Internet.
J’y propose un constat personnel sur les jeux vidéos et l’art contemporain.
Jean-Noël Lafargue en parle sur son blog mieux que moi.

Stories of old

Un nouveau texte pour Amusement, Incandescence, l’ÉESI, Villeneuve, une formation, abcreation.
Et bientôt un an de plus…
Février, comme le fut janvier, s’annonce chargé.

For a (2009) start

Flying through the windscreen, Roadmovie #3

Sur le principe visuel des roadmovies, Flying est un regard extra-urbain où la ville contemporaine s’étend en vain en tatouant la nature, ne laissant derrière elle que bitume, grisaille et espaces verts.

 

Tracks Series #3

La série de dessins TRACKS commence à véritablement prendre corps, sur la forme comme sur le fond.
Je reviendrai de façon plus explicite sur ce projet assez vite. Ou pas.

Voici TRACKS-AS-SP60-MO-IT94 dans sa forme carnet. C’est un tryptique. Je n’en dis pas plus pour l’instant.

Tears in rain

« I’ve seen things you people wouldn’t believe.
Attack ships on fire off the shoulder of Orion.
I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhauser gate.
All those moments will be lost in time, like tears in rain.
Time to die.
 »

in Blade Runner

Roadmovie #1

Autumn ring, roadmovie #1 est en ligne. Tourné et monté en 2004, ce film attendait depuis quatre ans je ne sais quoi pour que son sort soit réglé.
La série des roadmovies devait s’écrire comme des parcours, tous filmés en voiture.
J’ai fini par appliquer à Autumn ring la mise en forme de Demi-tour, roadmovie #2, l’inscrivant du même coup dans l’aspect sériel évoqué plus haut.

Là où la métamorphose des tracteurs aspirés dans le trou noir de l’axe central de la vidéo provoquait un jeu visuel et mécanique dans Demi-tour, le même artifice, banal au premier abord, décuple dans Autumn ring le sens de la linéarité du trajet filmé.

Sorte de kaléidoscope écologique, il fait écho à un héritage visuel expérimental des années 80. On peut également y voir une réponse simple et vidéographique à l’engouement actuel du motion design dans le monde de la vidéo (art, clip, pub).