abcreation – site Hollywood de la semaine !
Le collège invisible
abcreation sera membre du Collège Invisible, post-diplôme de l’École supérieure des Beaux-Arts de Marseille, toute l’année 2001.
Témoigner des Arts électroniques, le point de vue de l’artiste
Journée d’étude à la Bibliothèque Nationale de France.
tv.art.net
Depuis juillet 2000, tv.art.net de david guez fait une carte blanche à abcreation pour présenter Stories, la webtv d’abcreation.
abcreation au festival Tokyozone
Città vuota à Kyoto
Città vuota featuring mad pierrot & guest vocalist izumi kohama
Cet été j’ai enregistré une reprise d’une chanson italienne « Città Vuota » à la demande de Snowdonia qui avait remarqué mon travail lors d’une expo du Collage Juke Box à Lille.
Vu que j’étais à Kyoto à la Villa Kujoyama, ça n’a pas été simple. J’ai dû faire chanter Izumi en italien et faire jouer l’oreille absolue de Mad Pierrot.
Une expérience complètement folle à des milliers de kilomètres de la maison et à des années lumières de ce que j’avais jamais produit.
Città Vuota
Città Vuota – instrumental
Canal zap : quand les starts-up s’en mèlent.
What is abc ?
« Dans le société abcreation, je ne suis pas enfermé dans un cercle exclusif d’activité, et je peux me former dans n’importe quelle branche de mon choix… C’est la société qui règle la production générale, et qui me permet ainsi de faire aujourd’hui telle chose, demain telle autre chose, d’être acteur le matin, producteur l’après-midi, DJ le soir et m’adonner à la critique après le repas, selon mes envies, sans jamais devenir acteur, producteur, DJ ou critique.«
Aurélien Bambagioni
Villa Kujoyama, Kyoto, été 2000
Tokyobay
404, carte postale, édition japonaise
Exposition (very) Down & loaded
Le centre d’art La Station à Nice a dû renoncer à monter l’exposition. Pour cause de démolition ! Tout était prêt. Même les cartons d’invitations. Comme les films du projet Coming Soon qui eux n’existent pas vraiment, cette exposition n’a jamais eu lieu. Une histoire de ma carrière ?
Aurélien Bambagioni, surfeur d’argent.
Aurélien Bambagioni fait partie de cette jeune génération d’artistes qui applique sans complexes le programme défini par le critique Nicolas Bourriaud lorsqu’il écrivait : “ L’artiste n’a plus pour but de produire des objets, mais des rapports au monde, des modèles de fonctionnement, mis en mouvement dans des entreprises ”. Evidemment, ces modèles ont encore besoin de vecteurs matériels sous forme d’objets ou d’images, mais la part la plus importante de leur réalisation passe par le création d’évènements et le détournement des réseaux de communication.
En endossant résolument les attributs du chef d’entreprise, Aurélien Bambagioni devient acteur de sa propre production, et il donne à sa société AB Création la dimension d’une véritable entreprise médiatique en explorant tous les supports à sa disposition, Internet, cinéma, merchandising…
En contractant le monde des signes comme territoire de sa production, il devient sémiote, sa trajectoire est celle du surfer lorsqu’il déchire l’enroulement de la vague. Mais dans le territoire des signes rien n’est univoque, et cette figure du chef d’entreprise, équivalent moderne du prince charmant, Aurélien Bambagioni la double du négatif Warholien de la star, Pop-star ou vedette médiatique, héros éphémère, marionnette et déchet de la Société du Spectacle. Cette Société du Spectacle, il en saisit les rênes délirantes comme un guerrier sur le dos du dragon, et il en pervertit les codes comme un hacker pirate des données informatiques. Avec lui, il y a toujours duplicité de la figure, dédoublement des signes, pour mobiliser la puissance du spectacle au profit de sa propre entreprise, revisitant, remixant cette sentence de Guy Debord : “ Le spectacle édifie son unité sur le déchirement, de sorte que la division montrée est unitaire, alors que l’unité montrée est divisée ”.
AB Création nous invite à contempler une extension du réel édifié dans le miroir de la société contemporaine et de ses mythes, et ce reflet nous éblouit comme les éclairs de ce super-héros de la Bande Dessinée américaine, le Surfer d’Argent.
Jean-Luc André, 1999